Trois jours intenses, des échanges passionnés et des perspectives nouvelles : les Universités de la Coordination en Santé (UCS) 2025 ont encore frappé fort ! Les 27, 28 et 29 août derniers, acteurs de terrain, experts et partenaires se sont retrouvés pour faire avancer ensemble la coordination des parcours de santé.
Créées il y a six ans, les UCS poursuivent le même cap : partager les pratiques, décloisonner les approches et nourrir une culture collective de la coordination. Cette 6ᵉ édition, organisée par la FACS Occitanie et la FACS Nationale, en étroit partenariat avec l’INU Champollion a choisi un fil rouge ambitieux : « Coordination, la quête d’une rencontre : quelles alliances entre les personnes, les professionnels et les réalités territoriales ? »
Cette année encore, la mobilisation a été au rendez-vous : près de 430 participants étaient présents, dont 88 intervenants et 60 animateurs d’ateliers. Cette affluence confirme que les UCS sont désormais un temps fort incontournable du calendrier de la coordination en santé.
Les participants sont venus de toute la France, avec une forte représentation de l’Occitanie (44,7 %), suivie de l’Île-de-France (14 %), de la Nouvelle-Aquitaine et de l’Auvergne-Rhône-Alpes (7,6% et 7,4%). Cette diversité géographique reflète le rayonnement national de l’événement.
Mais les UCS ne rassemblent pas seulement des territoires : elles réunissent aussi une mosaïque d’acteurs – DAC, fédérations et associations, dispositifs régionaux, CPTS et de nombreux représentants hospitaliers et institutionnels. Cette mixité favorise des échanges riches et des regards croisés, ce qui constitue l’ADN même des UCS.
Si les UCS continuent d’attirer un public fidèle, c’est aussi parce qu’elles se renouvellent. L’édition 2025 a introduit plusieurs nouveautés bien accueillies :
l’application ConnexMe, qui a facilité l’accès au programme et les interactions entre participants (286 téléchargements et 86,7 % de satisfaction),
de nouveaux services pour les congressistes, améliorant leur confort sur place,
et surtout, un symposium inédit sur les maladies chroniques, véritable temps fort de l’événement.
Au-delà des innovations, les UCS sont restées fidèles à leur promesse : offrir un programme riche et inspirant. La conférence sur les 80 ans de la Sécurité sociale, les ateliers sur le conflit, les directives anticipées ou le patient traceur ont suscité de nombreux échanges.
Les « pas de côté » culturels – dessins en direct de Pavo, théâtre, concert de clôture de La Dent Rose, cérémonie de remise des trophées de l’Appel à Communication et visite de la cathédrale Sainte-Cécile – ont apporté une respiration bienvenue, renforçant la convivialité et la créativité au sein de l’événement. Les participants ont unanimement salué la qualité de l’organisation, soulignant un rythme bien dosé entre plénières, ateliers et temps de pause, ainsi qu’une logistique fluide et efficace.
Le symposium consacré aux maladies chroniques a constitué une étape clé de cette édition. Dédié à la thématique « Prévenir, repérer, accompagner », il a permis de croiser les expertises et de valoriser les initiatives de terrain.
Grâce à cette ouverture, nous avons accueilli un nouveau public au sein des UCS : des professionnels de terrain de la prise en charge. Les ateliers ont atteint un taux de remplissage moyen de 83,4 %. Plus de 90 % des participants se sont déclarés satisfaits ou très satisfaits, et les pitchs d’innovation ont été particulièrement remarqués.
Ce succès démontre que les UCS sont capables d’évoluer pour s’adresser à des publics élargis, tout en conservant leur identité. Cette démarche sera sans doute appelée à se renforcer dans les prochaines éditions.
Pour 2025, les UCS ont également misé sur une stratégie de communication renforcée grâce à plusieurs partenariats médias.
Pour cette première collaboration, le bilan est très positif. Les échanges préparatoires, la mise en avant des logos et la qualité des tables rondes – dont celle animée par Aurélie Dureuil, directrice de la rédaction du Quotidien du Médecin – ont été salués. Un article a d’ailleurs été publié dans le Quotidien du Médecin : « Marion Bru et Dr Théo Combes (FACS) : “Nous avons une obligation d’efficience collective” ».
Partenaire fidèle depuis la première édition, le Concours Pluripro a renouvelé sa satisfaction. Il a également animé un atelier sur les profils des communicants dans les dispositifs de coordination.
Hospimedia a apprécié la qualité de l’organisation et la disponibilité de l’équipe sur place.
Ces partenariats permettent d’élargir la portée des UCS, de relayer les messages clés et de prolonger l’impact de l’événement au-delà des trois jours de rencontres.
Les UCS 2025 confirment qu’elles ne sont pas seulement un congrès mais un véritable mouvement collectif pour faire progresser la coordination en santé. Avec une participation toujours plus diversifiée, un symposium qui ouvre de nouvelles perspectives et des partenariats médias qui démultiplient leur visibilité, elles s’imposent comme un rendez-vous incontournable pour penser et agir ensemble.
L’édition 2026 s’annonce déjà prometteuse, avec la volonté d’aller plus loin dans l’innovation, l’inclusion de nouveaux publics et la diffusion des pratiques inspirantes.
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